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Aqiqa

L’Aqiqa est pratiquée par les musulmans du monde entier à l’occasion de la naissance d’un nouveau-né. Ce rituel consiste à sacrifier un animal puis de raser intégralement les cheveux de l’enfant. Cependant, et même si cela est recommandé, les deux actes ne doivent pas forcement coïncider.

En effet, le sacrifice peut avoir lieu immédiatement après la naissance de l’enfant mais il est préférable d’attendre le septième jour après celle-ci. Si au bout de cette période, cela s’avère impossible (par faute de moyens par exemple), la date de l’Aqiqa peut être reportée au quatorzième jour et ainsi de suite (avec à chaque fois un intervalle de 7 jours). La date limite prend fin lorsque l’enfant atteint la majorité. Dans le cas où il n’y avait pas eu d’Aqiqa avant l’âge adulte, il est fortement recommandé que la personne la fasse elle-même, une fois devenue majeure.

L’Aqiqa est aussi pratiquée pour un enfant qui décède pendant ou peu après l’accouchement. Même après un évènement aussi douloureux que tragique, le sacrifice reste une action très recommandée. Il en est de même lorsque l’enfant nait en étant déjà mort, mais qu’il a été en vie pendant la grossesse. Cependant, lorsque le fœtus ne donnait aucun signe de vie, l’Aqiqa ne se pratique pas et aucun nom n’est attribué à l’enfant. Qu’Allah préserve les mères et les enfants.

À l’occasion de la naissance d’un garçon, il est préférable que les moutons sacrifiés soient au nombre de deux. S’il y a possibilité, il recommandé que les deux animaux aient à peu près le même âge. S’il arrive qu’un seul mouton ait été sacrifié pour la naissance d’un garçon, cela reste tout à fait conforme à la sounna du Prophète (paix et bénédiction sur lui). Quand c’est une fille qui vient au monde, la sounna prévoit le sacrifice d’un seul mouton. En cas de naissances multiples (jumeaux, triplés etc…), on sacrifie alors une bête par enfant.

Ainsi et depuis 2013, l’association Salsabil a pu venir en aide auprès d’environ huit mille familles en Afrique et au Moyen-Orient afin que celles-ci puissent bénéficier de ce rituel.

Vous pouvez vous aussi soutenir ce projet, sachant que le coût d’un animal sacrificiel dépend d’un pays à l’autre, mais ne dépasse jamais les 150 euros.